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Le château

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Son histoire et la nôtre

Les plus anciens documents retrouvés faisant mention d’Hodebert remontent au XVIème siècle. Après la famille Moreau, originaire du Poitou, Hodebert est acheté par Henri de Codosny en 1648. Ce dernier, d’origine italienne, dont la famille est arrivée en France avec Marie de Médicis était conseiller et maître d’hôtel du roi Louis XIV. Il se marie avec Marie Dunoyer,  fille du bailli de Saint Christophe. De cette période date la partie centrale et le premier pavillon au nord d’Hodebert. Jean Dunoyer, son neveu, rachète Hodebert en 1674 pour rester dans cette famille jusqu’en 1794.  Une centaine d’année plus tard, Claude Dunoyer, chanoine de la basilique Saint Martin agrandit le château et le modifie pour le remettre au goût du jour. En 1794, la propriété est achetée par Alexandre-François-Pierre Gouin, issu d’une grande famille de banquiers et négociants de Tours qui compte plusieurs maires. Son propre fils sera ministre de l’agriculture sous Louis Philippe. Il revend Hodebert en 1808 à Louis-François-de-Sales de Sarcé et son épouse Charlotte Françoise née Fontaine de Biré.  Ils auront trois enfants qui habiteront tous Hodebert et qui d’un commun accord lègueront  Hodebert à leur neveu Robert Roullet de la Bouillerie.

Les Sarcé agrandiront considérablement le domaine d’Hodebert en achetant l’abbaye de la Clarté Dieu, de nombreuses terres, des fermes, des moulins ainsi que le château du Breuil sur le vallon d’en face. Ils feront de très importants travaux sur le château et reconstruiront la totalité des communs avec un grand souci d’harmonie et d’homogénéité.

Robert de la Bouillerie quant à lui, entreprend dans les années 1920 des travaux importants de confort. Il fait installer le chauffage central, l’électricité et 7 salles de bain.

En 2004, Hodebert est à vendre et nous décidons de le racheter à notre famille. Nous quittons Paris avec notre fille ainée et nous nous installons en Touraine afin d’entreprendre une lourde et longue restauration dont Hodebert avait besoin. Cette belle histoire s’écrit à présent avec nos 4 filles qui nous aident à poursuivre l’aventure. Passion et détermination rythment notre quotidien afin de vous offrir l’authenticité d’un lieu dans lequel une famille française vit heureuse et s’épanouit.

Le parc est classé Monument Historique depuis 1944 et le château depuis 2009.

UNE ARCHITECTURE CLASSIQUE

Le château d’Hodebert, tel qu’on peut le contempler de nos jours, résulte de trois grandes campagnes de construction étalées sur environ deux cents ans. Il n’est toutefois pas impossible qu’un bâtiment plus ancien, dont il n’est resté aucune trace, ait été construit auparavant.

La partie la plus ancienne, le corps de logis central à trois travées et à comble élevé percé de trois lucarnes, semble dater de la fin du XVIIe siècle. De style classique, ce grand corps de bâtiment est sans doute dû à Jean Dunoyer (1633-1702), bailli (juge) de Saint-Christophe à partir de 1669 et acquéreur de la seigneurie d’Hodebert en 1675. Les deux pavillons à une travée situés aux deux extrémités du corps de logis principal doivent remonter quant à eux au troisième tiers du XVIIIe siècle ; on les doit sans doute à Jean-Jacques Dunoyer (1720-1793), également bailli de Saint-Christophe, lequel s’est installé définitivement à Hodebert après s’être séparé de sa seigneurie de Gesnes. Enfin, les deux autres pavillons à une travée qui prolongent les deux précédents datent de la fin du XVIII.

 L’habitation principale est entourée de nombreuses servitudes. En effet, le château d’Hodebert a toujours été au cœur d’un important domaine agricole composé de jardins, vignes, garenne, bois-taillis, prés, terres labourables et non labourables. Au XVIIIe siècle, on trouve ainsi dans les actes la mention de plusieurs caves creusées dans le coteau tout proche (accueillant notamment un four à pain, un pressoir et du vin) et de plusieurs bâtiments d’exploitation traditionnels (grange, écurie pour les chevaux, étables aux vaches et aux brebis, « toit » pour les porcs). Avant 1834, un bâtiment à un étage servant de bibliothèque, situé au sud-ouest du château, ainsi qu’une remise à voitures, située à l’ouest, sont également construits. Par ailleurs, des écuries, une orangerie et des serres, placées en contrebas du château, sont bâties au cours des années 1870. Le porche couvert à la Mansard a été édifié en 1924, situé à l’angle nord du château, il communique avec la cour des communs. Signalons enfin qu’une chapelle domestique a été aménagée dans le château en 1891 avec autorisation de l’Evêque de Tours à la demande de Sébastien de la Bouillerie.

En matière d’ornement, une avenue plantée d’ormeaux (aujourd’hui des tilleuls) est signalée dans les sources dès le début du XIXe siècle ; une fois passé un superbe portail, celle-ci donne sur une très vaste cour d’honneur. Sur son côté nord, on peut y remarquer un cadran solaire peint avec la devise « ETSPE ET METU » (« Espoir et crainte »). Par ailleurs, de magnifiques jardins viennent agrémenter le site qui a été inscrit à l’Inventaire par un arrêté du 25 septembre 1944.  

TROIS GRANDES FAMILLES DE PROPRIETAIRES

Si la première mention connue d’Hodebert remonte à 1545, ce n’est qu’à partir du milieu du XVIIe siècle que l’on connaît avec précision les différents possesseurs du château. Après Henri de Codosny, conseiller et maître d’hôtel du roi, le bien entre dans la famille Dunoyer en 1675 ; il le restera jusqu’à la Révolution. En 1794, la propriété est achetée par Alexandre-François-Pierre Gouin, un négociant de Tours, qui la revend en 1808 à Louis-François-de-Sales de Sarcé ; son fils Eugène Victor de Sarcé léguera Hodebert à son neveu Robert Roullet de la Bouillerie.  En 2004, Hélie et Ivana de la Bouillerie le rachète à leur famille afin de poursuivre cette aventure familiale.

 UN HOTE PRESTIGIEUX A HODEBERT

Au début du XVIIe siècle, la prévôté d’Oë à Saint-Paterne, dépendant du chapitre de Saint-Martin de Tours, tenait ses assises à Hodebert. Le 23 novembre 1620, Honorat de Bueil, le célèbre poète, y est traduit pour les faits suivants : Racan se prétendait le fondateur de l’église paroissiale de Saint-Paterne au prétexte qu’il avait, en tant que seigneur de la Roche, droit de litres (ou de bandeaux funéraires) dans celle-ci. Après jugement, le sieur de Bueil est contraint de reconnaître qu’il devait foi et hommage lige au prévôt d’Oë et faire serment de soumission. Ce dont il s’exécuta sur les « Saints Évangiles suivant la formule prescrite par la coutume ».  

 UN POLISSOIR FIXE DU NEOLITHIQUE

Situé sur une terrasse entre deux confluents, le lieu d’Hodebert est habité depuis fort longtemps. Un polissoir fixe (destiné à lisser les outils par frottement) en témoigne ; longtemps resté inconnu, il a fallu attendre 1979 pour que des préhistoriens le visitent et en confirment l’authenticité. Long de 3,60 m, large de 2,40 m et épais d’1,50 m, l’énorme bloc de grès éocène porte sur sa face supérieure dix stries de polissage de 20 à 50 cm de longueur et onze cuvettes. Il est considéré par les spécialistes comme un des plus beaux polissoirs de Touraine

 

Hélie et Ivana de la Bouillerie

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Hélie et Ivana de la Bouillerie

Tel. +33 (0)6 52 72 81 54
Mail : contact@chateau-hodebert.com